cafés-philo, apéros-philo,  Lectures théâtralisées à voix haute...

J'ai la joie d'animer, sur demande, des lectures théâtralisées, ou des cafés ou apéros-philo, dans des lieux divers : salles municipales, librairies, médiathèques, restaurants, cafés, local associatif et même, chez des particuliers !

Café-philo dans les Monts d'Arrée au Gouezou Vraz le 9 juillet 2020, sur la question : c'est quoi l'amour ?

Café-philo à la médiathèque des Capucins à Brest le 7 juin 2019 sur le thème du voyage...

C'est quoi exactement un café-philo et pourquoi y participer ?

Historiquement, il y a une double visée dans le  débat/café/apéro/atelier philosophique.

 

D'abord, je veille toujours  à respecter l'autonomie des participants :  aucune bonne réponse n'est attendue, les seules réponses valables sont celles qui sont argumentées.

 

Il y a du bonheur à découvrir par cet exercice, la pluralité des points de vue, à les confronter dans le respect avec ceux d'autrui.

 

L'atelier est toujours proposé dans un cadre bien gainé, où les règles du débat sont rappelées au préalable, rendant possible, le déploiement de la pensée réfléchie de chacun dans la sérénité.

 

Les échanges se proposent d'affûter notre discernement, de développer notre capacité critique, d'apprendre à considérer la pensée des autres,  à créer des ouvertures, et de favoriser une saine émulation dans le cercle de parole philosophique.

 

Aucune formation n'est nécessaire, nul besoin d'avoir fait un cursus de philo pour venir s'adonner au plaisir de discuter ensemble !

 

Mais, les cafés philo se veulent aussi être un outil pour aider les discutants, à développer  leur conscience citoyenne : 

 

"J'appartiens à la cité, et au-delà,  à la communauté humaine".

 

C’est la dimension socioanthropologique des cafés/ateliers philo qui guide la démarche, comme le dit très justement notre ami René Guichardin.

 

Le monde d'aujourd’hui demande à être questionné, re-questionné, et nous,  en tant que citoyens, il nous appartient de nous réapproprier notre capacité et cette jubilation à débattre ensemble, à partager nos interrogations, à ne pas nous emprisonner dans une bulle d'indifférence au monde.

 

Voici par exemple, l'excellente définition qu'en donne Michel Tozzi, didacticien,  professeur Émérite de philosophie à l'université de Montpellier, et pour mon plus grand bonheur, directeur de recherches pour ma formation :

 

"Le café philo est une pratique sociale !"

 

Bien que dans la tradition française des cafés littéraires de la philosophie des lumières depuis le XVIIIe siècle, le café philo s'est développé en France depuis 1992, quand Marc Sautet a lancé la formule au café des Phares, place de la Bastille à Paris.

 

Il s'agit d'une réunion d'environ une heure et demi à deux heures où, après le lancement d'une question proposée par l'animateur ou décidée en amont en concertation et brièvement introduite, une discussion s'installe, conduite par l'animateur, pour tenter de la traiter philosophiquement à partir d'échanges entre les participants.

 

Il ne s'agit donc, ni d'un cours, ni d'une conférence suivie de questions, mais d'un débat où chacun peut s'exprimer.

 

Il s'agit de promouvoir et défendre "L'éducabilité philosophique" de tous et la possibilité d'apprendre à philosopher en discutant par un travail collectif de critique des préjugés.

D'où l'importance pour le groupe, au-delà de la convivialité et du droit d'expression de chacun, de partager  une visée philosophique, c'est à dire des efforts de problématisation, de conceptualisation et d'argumentation rationnelle : c'est le rôle de l'animateur ou du responsable des cafés philo, d'y veiller.

Les lectures théâtralisées à voix haute

Il s'agit de lectures de textes littéraires, poétiques, théâtraux, lectures théâtralisées et lues à voix haute. L'objectif est de faire découvrir ou redécouvrir un auteur, ou un thème à travers un corpus de textes s'y rattachant.

 

N’hésitez pas à venir vers moi pour plus de renseignements...

 

Chaque séance dure environ 1h30 à 2 heures et se termine en général, par un pot de l’amitié !

 

Ici, un lien vers la lecture d'un excellent article de mon ami et professeur Michel Tozzi paru dans la revue Diotime sur le café-philo et la philosophie.


Café philo sur la question : A quoi me sert le regard de l'autre ? 

Médiathèque Ty Bouquin de Lampaul-Plouarzel le 25 mai 2019

Exemple d'un Café-philo à l'invitation de l'association S KEMM de Ploumoguer sur le thème de SOLIDARITÉ/FRATERNITÉ, le 26/01/2019

 

La notion de fraternité désigne à la fois un lien, un sentiment, un idéal et depuis qu’elle est inscrite dans notre devise républicaine, un principe institutionnel. 

Le mot est utilisé dans le premier article de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme en 1784: 

«Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.»

La fraternité est l'expression du lien moral qui unit une fratrie. 

Étymologiquement, le sens originel du mot fraternité vient du latin « fraternitas » qui fait référence à la relation entre frères ou encore entre peuples.

En 1789, le salut des révolutionnaires était « Salut et fraternité».

 

La notion de solidarité, elle, est issue du Droit.

(< latin « solidum » = unité ou totalité)

Aujourd’hui, elle désigne le lien de dépendance réciproque qui unit des individus sur des intérêts communs.

Ainsi, si la notion de solidarité renvoie à l’idée d’entraide, de coopération, de défense d’intérêts communs, la fraternité possède une dimension affective et désigne plus spécifiquement un « sentiment d’appartenance ».

Étymologiquement, on a vu que la fraternité désigne les liens biologiques et familiaux.

Mais cette notion recouvre-t-elle aussi l’affection qui unit des hommes et des femmes qui se reconnaissent comme « frères et sœurs » parce qu’ils partagent la même condition, les mêmes idéaux, voire les mêmes combats ...

 

 Deux heures d'échanges très intenses !

 

Café philo à la Médiathèque de Plougastel-Daoulas sur la question : Etre libre, est-ce avoir le choix, le 24/11/2018